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Sac à dos catastrophe ou kit pro? Quel type de festivalier·ère es-tu?

03.06.2025

Les festivals, c’est bien plus que de la musique, de la gadoue et un brin de magie: c’est aussi la scène parfaite pour observer toutes les espèces humaines (ou presque). Parce qu’en plus de ta bonne humeur, tu débarques toujours avec ta personnalité… et un barda qui en dit long sur toi. On a passé au crible les archétypes de la festivalière et du festivalier et on t’apprend à les identifier rien qu’à leur attirail. Promis, tu te reconnaîtras (toi ou tes potes) avant même d’avoir fini de monter ta tente.

La fée à paillettes et les fans de déguisements

Elle scintille avant même que le premier artiste ne monte sur scène, et ce n’est pas un hasard. La fée à paillettes ne se contente pas de porter une tenue: elle a un vrai concept. Couleurs, strass, maquillage – tout est pensé, préparé, assumé. Pendant que d’autres galèrent encore à trouver leur tente, elle a déjà vaporisé son premier nuage de paillettes. Elle éclipse les projecteurs de la scène principale… et ce, dès le déjeuner. Mais elle n’est pas seule: une armée de fashionistas en costume en remet une couche. Santiags, combinaison d’astronaute, banane intégrale – pour eux, le festival est un défilé. La praticité? Secondaire. Se faire remarquer? Obligatoire. Et ça fonctionne, surtout quand la nuit tombe.

Le kit de survie: gel pailleté décliné en cinq couleurs minimum, strass pour le visage, guirlandes LED, collants résille, kimono licorne, maquillage fluo, laque à paillettes.

Les oublis inévitables: un imper. Mais sérieusement, qui voudrait rester au sec quand on peut scintiller de mille feux?

Les campeurs désorganisés

Si tu croises quelqu’un qui monte sa tente à l’envers ou décortique frénétiquement sa notice pliée en accordéon: bingo, tu viens de repérer un campeur désorganisé. Son équipement? Rassemblé à la va-vite cinq minutes avant le départ, avec cette certitude absolue: «Bah, ça fera l’affaire.» Spoiler: non. Son sac de couchage? Soit il prend des allures d’éponge, soit il finit en nappe improvisée pour le pique-nique.

Le kit de survie: tente low-cost qui tangue au moindre coup de vent, sac de couchage rescapé de la dernière sortie scolaire, deux boîtes de raviolis… mais pas d’ouvre-boîte, et une chaise de camping à l’assise éventrée.

Les oublis inévitables: les sardines pour la tente, le scotch… et sa voix (perdue avant la fin du week-end).

Les MacGyver du festival

Eux, ils ne se contentent pas de venir au festival: ils préparent une expédition. Trois semaines avant l’événement, ils scrutent la météo et débattent de l’avantage comparé entre un double-toit et un tarp ultraléger. Leur tente est montée en dix minutes chrono, les sardines alignées par couleur et leur matelas gonflable rivalise avec un lit cinq étoiles. La popote? Préparée sur un mini-réchaud à gaz avec pare-vent, évidemment. Et l’eau? Filtrée, stockée dans une gourde pliable.

Le kit de survie: tente poids plume, matelas à mémoire de forme, gourde avec filtre intégré, trousse de secours, chaise pliante avec porte-gobelet, lampe frontale et programme du festival dans une pochette étanche.

Les oublis inévitables: le lâcher-prise. Et cette vérité gênante: parfois, l’impro, c’est aussi pro.

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Selfies, musique et été: voici à quoi ressemblent les amitiés nouées lors des festivals. Source: Adobe Stock | 744413631

Les minimalistes

Ils l’ont compris: on a besoin de bien moins qu’on ne l’imagine. La clé d’un festival zen? Voyager léger. Tenues ultra-fonctionnelles, sac étanche, batterie de téléphone increvable – le tout avec un seul câble. Zéro fioriture, zéro superflu.

Le kit de survie: sac banane, foulard multifonction, gourde pliable, mini-crème solaire, sac de couchage en soie.

Les oublis inévitables: rien, jamais. À côté, tu te demandes pourquoi tu as tout embarqué en double exemplaire.

Les surchargés

Ils ne viennent jamais seuls: ils débarquent en escadron. Bienvenue aux chariots, valises à roulettes, sacs de rando, cabas, caisses pliantes… et au moins un diable (au cas où). Personne ne sait s’ils comptent rester trois jours ou trois ans, mais leur équipement suggère une installation définitive. Canicule, grêle, pénurie de bière ou apocalypse zombie: ils sont prêts! Électricité? Check! Une deuxième tente? Évidemment – pour les invités surprises. Côté fringues, leur mantra: «On ne sait jamais». Résultat: sept t-shirts (ou douze), deux paires de bottes, trois chapeaux et une veste imperméable en réserve «juste au cas où».

Le kit de survie: deux tentes, trois chaises de camping, un canapé gonflable, dix boîtes de raviolis et une garde-robe quatre saisons.

Les oublis inévitables: où ils ont rangé le spray anti-moustiques (probablement dans le sac n°8).

Les experts en musique

Pour eux, un festival n’est pas une simple escapade du week-end: c’est une mission. Ils connaissent la programmation mieux que leur agenda et jugent la setlist avant même le premier riff.

Le kit de survie: line-up plastifié, batterie externe, carnet (ou appli) pour noter chaque concert.

Les oublis inévitables: l’emplacement de leur tente.

Les épicuriens

Tente plantée, chaise pliante déployée, première merguez grillée. Là où d’autres planquent des canettes de boissons énergisantes, eux ont un mini-casier à vin. La musique? Accessoire. La météo? Qu’importe. Tant que le barbecue chauffe, tout va bien.

Le kit de survie: fauteuil de camping grand luxe, barbecue jetable (ou petit modèle à gaz), sac isotherme, tout l’équipement pour un festin en plein air – et, en bonus, un canapé gonflable.

Les oublis inévitables: le programme du festival… mais ils sont copains avec tous les food trucks.

Le champion du chaos

Il est toujours à la bourre et a forcément oublié au moins un truc essentiel (la tente? le pass? ses chaussures?) Et pourtant, il atterrit systématiquement là où ça bouge. Pendant que les autres arpentent le festival avec leur plan d’attaque, lui se laisse porter… et c’est comme ça qu’il collectionne les meilleures anecdotes.

Le kit de survie: une chaussette (orpheline), une canette de boisson énergisante à moitié vide, un chargeur… mais sans batterie, une tente (ou juste la bonne intention d’en avoir une).

Les oublis inévitables: tout. Mais promis, le dimanche, il repartira avec les histoires les plus dingues.

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Porté par les rythmes et baigné de lumière, il suffit parfois d’un instant pour un souvenir inoubliable. Source: Adobe Stock | 744412116

Les influenceurs et les créateurs de contenu

On les repère au premier coup d’œil. Pas à leur volume sonore – mais à leur look, même sous 34°C à l’ombre, tout droit sorti d’une campagne pour un festival. Angle parfait, lumière divine, timing millimétré. Le coucher de soleil n’est pas un décor, c’est du contenu. Le headliner est loupé? Peu importe. La story sur l’arrivée, elle, cartonne: c’est un 10/10 assuré.

Le kit de survie: ring light, batterie externe (format XL), deux tenues de rechange par jour, miroir à cadre LED, mini-ventilo, trousse de maquillage pro.

Les oublis inévitables: vivre l’instant présent. Le festival, ils le (re)découvriront plus tard sur leur écran – entre deux posts fait maison, évidemment.

Les fantômes

Tu sais qu’ils sont là… mais tu ne les croises jamais. Ce festivalier débarque à l’improviste, lâche un «salut» désinvolte, et hop! il se volatilise entre le camping, la lisière de forêt et la chill zone. Ni bruyant, ni relou, ni complètement à l’ouest – juste introuvable. Où il dort? Ce qu’il mange? Son lineup de la veille? Mystère.

Le kit de survie: lunettes de soleil, sac fourre-tout (dont personne ne connaît le contenu), et du charme à revendre pour chaparder l’essentiel. Le reste? Aucune idée. Mais visiblement, ça lui suffit.

Les oublis inévitables: donner des nouvelles… et parfois même répondre aux messages.

Et toi, tu es quel genre de festivalier·ère?

Chaque profil amène son propre groove et c’est ce mix qui fait tout le fun: un zeste de chaos, des paillettes plein les poches, un brin de survie et une pointe d’organisation. Peut-être que tu te reconnais dans une catégorie… ou dans trois à la fois. Ou alors tu as carrément inventé ton propre style de festivalier. Que tu sois un·e pro du montage de tente en 30 secondes ou que la tienne finisse en installation contemporaine, l’important c’est la musique, les éclats de rire et les histoires à raconter pour l’année prochaine. Et surtout: pense à rapporter tout ce que tu as trimballé jusqu’ici – parce que les meilleurs souvenirs, on les garde… mais le reste aussi.

Alors, dis-nous tout: dans quel portrait t’es-tu (secrètement) reconnu·e? Laisse-nous un petit commentaire. 😉

Source image de couverture: AdobeStock | 211599241



Nadine Zumsteg

Content Marketing Manager / Rédactrice

Avec ma bucket list d'enfance, j'explore régulièrement de nouveaux lieux, villes ou pays et j'apprécie de découvrir les multiples facettes de l'Europe. Outre mes aventures au loin, la littérature est ma grande passion et j'aime me plonger dans des histoires et des univers captivants. Quand je ne suis pas en voyage, on me trouve en train de goûter avec grand plaisir aux nouveaux spots de brunch dans ma région.

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