Chansons à privilégier et à éviter pour une fête estivale réussie

À privilégier

Walking on Sunshine (Katrina and the Waves)

C’est le parfait exemple d’une chanson qui met de bonne humeur. Depuis qu’il est sorti en 1985, ce morceau de Katrina and the Waves a mis l’ambiance dans plus d’une fête. Son rythme est prenant, les cuivres sont mélodiques et le chant, débordant d’énergie, exprime une réelle joie de vivre. Difficile de ne pas se laisser entraîner!

Summer in the City (Joe Cocker)

Il s’agit certes d’une reprise de l’original, sorti par Lovin’ Spoonful en 1966, mais cette version de Joe Cocker m’a entièrement conquis. Sa voix à la fois puissante et rauque séduit dès les premières notes... Hot town, summer in the city... Ces paroles me rappellent les journées d’été chaudes et étouffantes que j’ai connues lorsque je travaillais encore à Bâle. Quant à l’instrumentation variée, elle me fait penser aux nuits rafraîchissantes que j’ai passées sur les bords du Rhin. Grâce à Joe Cocker et «With a little help from my friends», la prochaine fête sera mémorable!

Mambo No. 5: A little bit of … (Lou Bega)

En 1999, ce titre a propulsé le chanteur munichois Lou Bega au sommet du hit-parade international et est devenu LE tube estival par excellence. Ce qu’ignorent de nombreuses personnes, c’est qu’il est inspiré d’un morceau instrumental créé par le musicien cubain Dámaso Pérez Prado en 1949. Lou Bega et son équipe y ont ajouté des paroles et un rythme moderne, créant ainsi un mélange unique de rythmes latino-américains et de musique pop. Avec son refrain entraînant et sa mélodie joyeuse, c’est un incontournable des fêtes estivales.

Espresso (Sabrina Carpenter)

Sortie le 11 avril 2024, cette chanson a vite rencontré un franc succès. Mélange de musiques pop, funk et disco, elle séduit par ses mélodies entraînantes et ses paroles pleines d’humour, qui sont une ode à la confiance en soi et à l’indépendance. La chanteuse a expliqué qu’elle a composé ce titre alors qu’elle séjournait dans un village français. Inspirée par l’atmosphère qui y régnait, elle a pensé à une métaphore: celle d’être aussi attirante, tonifiante et inoubliable qu’un espresso bien fort. Des phrases comme That’s that me espresso soulignent ce sentiment d’assurance et de charme.

Itsi bitsi petit bikini (Dalida)

Cette reprise de l’original, sortie par Dalida en 1960, n’est pas passée inaperçue.

Les paroles, pleines d’humour, racontent l’histoire d’une fille qui a peur de choquer ses voisins en se mettant en bikini. À cette époque, ce type de costume de bain était encore considéré comme provocateur. Et pourtant, la chanson a connu un réel succès et a même contribué à établir le bikini dans le monde de la mode. Une chanson accrocheuse qui, soixante ans plus tard, demeure un incontournable.

À éviter

The Ketchup Song: Aserjé (Las Ketchup)

En 2002, ce morceau omniprésent a atteint la première place du hit-parade dans plus de vingt pays. Pourquoi? Je l’ignore encore. Il est vrai que cette chanson est entraînante, mais qu’est-ce qu’elle est monotone... La chorégraphie simple et le refrain répétitif m’ont rapidement rendu fou. Le fait qu’elle était omniprésente dans les médias a aussi mis mes nerfs à rude épreuve.

The Rigga-Ding-Dong-Song (Passion Fruit)

Ce titre d’eurodance, que l’on doit au groupe germano-néerlandais Passion Fruit, me tape également sur les nerfs. Le début du morceau, qui commence par Rigga-Ding-Ding-Ding..., m’a tellement assommé que j’en ai encore des maux de tête aujourd’hui. Les intermèdes de rap, pas originaux pour un sou, n’ont pas aidé.

Seasons in the Sun (Terry Jacks)

Ce morceau, sorti en 1974, est fredonné avec une telle mélancolie par son créateur canadien qu’il plombe directement l’ambiance. D’ailleurs, si l’on prête attention aux paroles, on se rend compte qu’il est question de mort. Rien de tel qu’un titre comme celui-ci pour refroidir l’ambiance et faire fuir ses invités. À moins, bien sûr, que tu souhaites transformer ta soirée en table ronde philosophique…

We're going to Ibiza (Vengaboys)

Le groupe Vengaboys, connu pour ses titres hautement originaux (comme Boom Boom Boom et Up and Down), a ajouté une chanson festive à son répertoire en 1999. Elle regorge de répétitions: le woah, par exemple, est omniprésent et le rythme est toujours le même. Je l’avais pratiquement effacée de ma mémoire lorsqu’elle a fait son grand retour au moment de l’affaire d’Ibiza, que l’on doit à notre cher voisin. Merci l’Autriche!

Dragostea Din Tei (O-Zone)

Au début, je trouvais intéressant qu’une chanson dans une autre langue (en roumain plutôt qu’en anglais ou en français) se hisse dans le hit-parade local. Cependant, c’est l’exemple parfait d’un morceau qui, écouté beaucoup trop souvent, finit par taper sur les nerfs.

Une ancienne collègue l’écoutait tous les matins et, après un certain temps, je ne la supportais plus. Bon, elle a aussi dû endurer pas mal de métal et de rock, que mon ami et moi aimions écouter. Mais après avoir entendu cette chanson pour la centième fois (du moins, c’est l’impression que j’avais!), je me suis acheté des boules Quies 😉

Conclusion: des goûts et des couleurs

J’ignore si ma sélection de musique aura l’effet désiré si elle est passée dans une fête d’été. Après tout, chacun a ses propres avis et ses propres préférences. N’hésite pas à m’indiquer en commentaire quels titres te mettent d’humeur estivale et lesquels ont l’effet inverse.

Source Photo de couverture : Andrej Lisakov (Unsplash)