​​Journée Futur en tous genres: les jeunes interviewent les joueurs du FC Aarau​

Découvrir, explorer, déballer son potentiel 

À l’occasion de la Journée nationale Futur en tous genres, nous avons accueilli des élèves de cinquième à septième année pour leur offrir un aperçu de métiers encore inconnus pour eux et, surtout, pour élargir leurs horizons professionnels. Ils ont pu découvrir différents départements, accompagner leurs parents ou leurs parrains et marraines de cette journée, et se faire une idée précise du travail chez Brack.Alltron. La matinée s’est déroulée selon un programme structuré qui leur a permis de comprendre l’organisation de l’entreprise et d’explorer la diversité de nos domaines de travail. À midi, tout le monde s’est retrouvé à la cantine: une escalope, quelques frites, des estomacs rassasiés… et un enthousiasme grandissant à l’idée de rencontrer des footballeurs professionnels. 

Entretien avec les vedettes du FC Aarau: Olivier Jäckle et Simon Zalokar 

Olivier et Simon arrivent à l’heure, vêtus de leurs survêtements noirs du FC Aarau et se présentent aux enfants qui passent l’après-midi au service marketing. Ils demandent à Marvin, Emily et Mattia ce qui les a marqués depuis le début de la journée. Les enfants, enthousiastes, racontent leurs découvertes avant de saisir l’occasion pour poser à leur tour quelques questions aux deux joueurs. 

Marvin, Emily et Mattia: «Vous avez un objectif particulier que vous aimeriez atteindre?» 
Olivier Jäckle: «Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir professionnel, jouer la Ligue des champions, ce genre de choses. Tous ces objectifs ne se sont pas réalisés, mais certains oui. Aujourd’hui, mes ambitions ont un peu changé. J’aurai bientôt 33 ans: ce que je veux surtout, c’est rester en bonne santé, être en forme et pouvoir jouer le plus longtemps possible.» 
Simon Zalokar: «moi, mon objectif, c’est de disputer mon tout premier match officiel avec le FC Aarau. Ensuite, on verra.»

Marvin, Emily et Mattia: «Quel a été le plus beau moment de votre carrière?» 
Simon Zalokar: «Ma carrière n’a pas été un long fleuve tranquille: il y a deux ans encore, je jouais en amateur. Je dirais que le plus beau moment, c’est celui que je vis maintenant: devenir professionnel pour la première fois.» 
Olivier Jäckle: «Pour moi, c’est clairement la montée en Super League en 2013. Et vous, quels sont vos plus beaux souvenirs sportifs?» 
Marvin: «La saison dernière, quand j’étais capitaine de mon équipe d’unihockey et que nous avons gagné le championnat.» 
Mattia: «Quand j’ai marqué mon premier but.» 
Emily: «Les championnats d’Europe de danse en Pologne.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Qu’apprend-on au football qui peut aussi être utile en dehors du sport?» 
Olivier Jäckle: «Avant tout, la discipline que l’on acquiert en jouant au football. On y découvre aussi la force du travail d’équipe, l’importance de réussir ensemble. Le football t’apprend aussi à être ambitieux et à donner toujours le meilleur de toi-même.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Le chemin vers le professionnalisme n’a certainement pas été facile. Avez-vous déjà pensé à tout arrêter?» 
Olivier Jäckle: «Oui. Quand j’avais treize ou quatorze ans, tout ne se passait pas comme je l’espérais. À ce moment-là, j’ai vraiment songé à arrêter. Mes parents m’ont alors conseillé de continuer encore six mois, puis de faire le point. Heureusement qu’ils m’ont dit ça, car ensuite la question ne s’est plus jamais posée. C’est important d’avoir des personnes autour de toi qui te soutiennent.» 
Simon Zalokar: «J’y ai aussi pensé, juste avant de signer mon contrat avec le FC Aarau. À Baden, ce n’était pas toujours facile, et j’ai sérieusement envisagé de tout arrêter. Mais à la dernière minute, le FC Aarau est venu frapper à ma porte.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Vous avez récemment éliminé les BSC Young Boys de la Coupe. Avant le match, quel résultat imaginiez-vous?» 
Olivier Jäckle: «Oui, 1–0, bien sûr! (rires)! Non, plus sérieusement, on savait qu’on avait une chance et on voulait absolument gagner. C’était un très beau moment quand on y est parvenus. Au tour suivant, on aurait bien aimé affronter le FC Bâle, mais ce sera finalement Sion. Peut-être une prochaine fois… Mattia, tout à l’heure, tu disais que tu es supporter du FC Bâle. Si on finit vraiment par jouer contre eux, tu viendras nous voir? Et tu soutiendras qui?» 
Mattia: «Hmm… les deux.» 
Olivier Jäckle: «Que le meilleur gagne, c’est ça?» 

Mattia: «Vous avez déjà joué contre le FC Bâle? Et qui était sur le terrain à l’époque?» 
Olivier Jäckle: «Oui, plusieurs fois. J’ai notamment affronté Yann Sommer, Raúl Bobadilla (qui joue maintenant aussi au FC Aarau), Mohamed Salah, Valentin Stocker et Fabian Frei.» 
Simon Zalokar: «Moi, pour l’instant, je n’ai joué contre Bâle qu’au niveau junior.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Comment vous vous préparez avant un match? Vous avez des rituels ou des habitudes particulières?» 
Simon Zalokar: «Pas de rituel, non. J’essaie surtout de rester détendu, comme avant un entraînement. Rigoler, être relax… et une fois sur le terrain, être concentré à 100%. C’est toujours ce que je vise.» 
Olivier Jäckle: «Et toi, Marvin, comment tu te prépares pour tes matchs d’unihockey?» 
Marvin: «J’écoute beaucoup de musique et je m’échauffe directement sur le terrain.» 
Olivier Jäckle: «Tu vois, finalement ce n’est pas si différent de ma préparation.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Simon, à la télé on voit parfois des gardiens qui portent une nouvelle paire de gants à chaque match. Toi, à quelle fréquence tu changes les tiens?» 
Simon Zalokar: «Environ toutes les deux semaines. On s’entraîne énormément et les gants s’usent vite.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Est-ce que vous êtes toujours contents de vous entraîner et de jouer des matchs, ou est-ce qu’il y a aussi des jours où vous n’en avez pas envie?» 
Olivier Jäckle: «Les matchs, j’en ai toujours hâte. Pour l’entraînement, ça dépend: comme dans n’importe quel travail, il y a forcément des jours où la motivation est un peu moins là.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Les grands clubs donnent parfois leurs maillots après les matchs. Vous pouvez faire pareil?» 
Olivier Jäckle: «Oui, on a le droit de le faire, mais on doit les payer nous-mêmes. On aime bien offrir des maillots, mais beaucoup de gens ne savent pas que c’est à nos frais. Du coup, certains ne comprennent pas quand on n’a pas envie de donner le nôtre, parce qu’ils pensent que ça ne nous coûte rien.»

Marvin, Emily et Mattia: «Qui sont vos modèles dans le football?» 
Olivier Jäckle: «Mes modèles ont évolué avec le temps, surtout parce que certains ont mis fin à leur carrière. Quand j’étais jeune, j’admirais beaucoup Michael Ballack et Bastian Schweinsteiger; je suis un grand fan du Bayern. Plus tard, c’était Toni Kroos.» 
Simon Zalokar: «Pour moi, c’était Oliver Kahn, pour son mental incroyable. Et ensuite, je dirais Jan Oblak.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Vous avez des conseils pour progresser et atteindre ses objectifs?» 
Olivier Jäckle: «Jouer et essayer un maximum de choses, même tout seul, par exemple dans le garage. Entraînez-vous encore et encore, et essayez de mettre en pratique pendant le match ce que vous apprenez. Et surtout: prenez du plaisir en jouant. C’est vraiment le plus important.» 

Mattia: «Je suis parfois nerveux avant mes matchs. Comment tu gères ça? Tu as une astuce?» 
Olivier Jäckle: (sourit) «Je suis comme toi: toujours un peu nerveux et tendu, même après autant de matchs (NDLR: plus de 380 rencontres officielles avec le FC Aarau). On veut bien faire, donc c’est tout à fait normal d’être nerveux. Mais dès que le match commence, ça disparaît et tu es dedans. Une astuce? Hmm… pas évident à trouver.» 
Simon Zalokar: «Moi, j’essaie de me focaliser à fond sur mes trois premières actions. Si elles se passent bien, je trouve mon rythme, tout devient naturel et la nervosité retombe. Ça m’aide.» 

Marvin: «Tu es capitaine, Olivier. Comment gères-tu l’équipe? Je suis aussi capitaine de mon équipe d’unihockey, et parfois ce n’est pas simple, parce que je dois m’occuper de beaucoup de choses, surtout quand certains joueurs font un peu n’importe quoi.» 
Olivier Jäckle: (rit) «C’est pareil pour moi – ça ne change jamais! Heureusement, on est plusieurs capitaines, et ensemble on veille à ce que tout se passe bien. Mais on ne peut pas tout contrôler. Et malgré tout ça, il faut rester concentré sur ses propres performances.» 

Marvin, Emily et Mattia: «Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. On vous souhaite le meilleur et beaucoup de succès pour la suite de la saison!» 

Autographes, photos et sourires en série 

Après l’interview, tous les enfants ayant passé la journée Futur en tous genres au sein de l’entreprise ont eu l’occasion de poser aux côtés des deux joueurs du FC Aarau et de repartir avec de précieux autographes. Une journée riche en découvertes s’est ainsi terminée, marquée par des impressions fortes, de nouvelles expériences et des regards encore pétillants. J’ai particulièrement apprécié la manière dont l’échange s’est transformé en une conversation vivante et spontanée. Les enfants ont pu poser leurs questions et certains se sont même retrouvés, à leur tour, dans la peau des interviewés. Olivier Jäckle et Simon Zalokar ont été impressionnés par Emily, qui leur a parlé de sa participation au championnat d’Europe de danse en Pologne. Marvin les a étonnés en révélant qu’il s’entraîne cinq fois par semaine, tandis que Mattia les a enthousiasmés avec ses anecdotes de jeune footballeur, son premier but et son attachement au FC Bâle.

Un grand merci à Olivier Jäckle et Simon Zalokar pour leur visite: vous avez offert aux enfants une journée inoubliable! Nous souhaitons au FC Aarau beaucoup de succès pour la suite de la saison. Merci également aux enfants pour leur enthousiasme, leur curiosité et leurs questions sincères et pertinentes. Nous avons hâte de découvrir quelles voies ces jeunes talents choisiront pour leur avenir. 
 

Toutes les photos de cet article: Brack.Alltron