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Du noir au vert: Black Friday vs Green Friday

24.10.2025

Chaque année, à la fin novembre, c’est la même rengaine: ma boîte mail est en ébullition, les sites Internet s’habillent de noir et des comptes à rebours défilent sans relâche. Autant d’indices qui mènent à une seule et même conclusion: Black Friday. Autrefois, je me laissais emporter par la frénésie. Ce petit frisson nerveux quand on clique sur «Commander», persuadé·e d’avoir fait l’affaire du siècle. C’est une sensation que nous connaissons probablement toutes et tous, mais avec le temps, j’ai réalisé une chose: je ne suis pas totalement à l’aise avec cette pratique.

Pourquoi je m’abstiens délibérément

Je suis quelqu’un qui aime réfléchir à chaque achat, peser le pour et le contre, comparer et peut-être même dormir dessus une nuit. Et le Black Friday n’est vraiment pas fait pour ça. Le temps artificiellement limité et la pression de devoir décider sur-le-champ me stressent plus qu’ils ne me procurent de la joie. Je me suis donc fixée une règle très simple: lors du Black Friday, je n’achète rien sur un coup de tête. Non que je sois contre cette journée, mais juste parce que je préfère prendre des décisions réfléchies. Si j’ai vraiment besoin de quelque chose, je peux très bien faire une bonne affaire un autre jour. Parfois, je profite quand même du Black Friday pour faire des achats auxquels j’ai réfléchi depuis un certain temps; à savoir des articles que j’ai soigneusement sélectionnés et pour lesquels je me suis bien documentée, afin de ne pas prendre de décision hâtive. Prendre le temps de la réflexion avant de décider, c’est ça l’esprit du Green Friday. 

Green Friday: la voix discrète de l’opposition

L’idée fondamentale derrière le Green Friday est très simple: consommer oui, mais de façon réfléchie. Il ne s’agit pas de diaboliser le shopping et ne rien acheter, mais plutôt d’adopter une approche plus responsable de la consommation, en se demandant avant tout achat: «En ai-je vraiment besoin?»  

Privilégier la qualité à la quantité, c’est opter pour tes produits robustes dont tu profiteras à long terme. Cela permet non seulement de faire des économies, mais aussi de préserver l’environnement car ces articles doivent être moins souvent remplacés. Autre point: le temps. Les mauvais achats sont souvent impulsifs. Le Green Friday invite à prendre un moment pour faire une pause, dresser une liste de produits à acheter, établir des priorités et s’accorder un peu de temps de réflexion. Cela permet souvent de réaliser qu’un achat qui semblait à première vue indispensable n’est finalement peut-être pas si urgent. 

Le revers de la médaille: quand le marketing s’empare du vert

De plus en plus de marques emboîtent le pas: certaines versent une partie de leurs recettes à des bonnes causes, tandis que d’autres renoncent délibérément aux promotions ou encouragent les initiatives de dons. Bien que ces pratiques soient en principe une bonne chose, elles ne sont pas toujours sincères. Les critiques parlent aussi de «Greenwashing Friday». Certaines entreprises se servent du Black Friday pour améliorer leur image, sans pour autant changer leurs habitudes de consommation ou de production. 

Entre frénésie et décisions réfléchies

J’aime les promotions, mais j’aime encore plus le sentiment de ne pas avoir pris de décisions hâtives. Le Black Friday est un événement commercial incontournable: on l’entend partout, on le voit partout et il déclenche toujours une forte agitation. Le Green Friday, en revanche, est plutôt discret et incite presque à ralentir le rythme. Pour moi, il ne s’agit pas de contradictions, mais bien d’une invitation à réfléchir davantage avant d’acheter. Chacun·e est bien entendu libre d’effectuer ses achats durant la Black Week, mais finalement, peut-être que la meilleure affaire que l’on puisse réaliser, c’est de prendre le temps de la réflexion. 

Ce qui compte n’est pas de savoir si tu profites ou non du Black Friday, mais plutôt de quel côté tu penches: noir ou vert? À toi de voir! 

 

Source image de couverture: AdobeStock | 496820978 

Nadine Zumsteg

Marketing Manager Editorial Content

Avec ma bucket list d'enfance, j'explore régulièrement de nouveaux lieux, villes ou pays et j'apprécie de découvrir les multiples facettes de l'Europe. Outre mes aventures au loin, la littérature est ma grande passion et j'aime me plonger dans des histoires et des univers captivants. Quand je ne suis pas en voyage, on me trouve en train de goûter avec grand plaisir aux nouveaux spots de brunch dans ma région.

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