Bienfaits des LEGO: détente grâce aux Tournesols de Van Gogh

Enfant, j’adorais les LEGO: selon mon imagination, une brique verte pouvait tour à tour représenter un buisson, un morceau de pelouse ou un extraterrestre. La sortie de la série spécialement conçue pour les adultes m’a permis de renouer avec cette passion. Au cours des neuf heures qu’a nécessité la construction, j’ai ressenti des émotions variées dont je fais part ici. Sigmund Freud serait fier 😉.

Rien de tel que la joie de la satisfaction à venir

Quand j’ai appris que LEGO lançait une réplique de la célèbre œuvre «Les Tournesols» du peintre néerlandais Vincent van Gogh sous forme de set créatif, j’ai immédiatement été conquis. Au moment de passer commande, j’ai tout de même eu une petite hésitation: près de 200 francs tout de même... Ça n’était pas donné, mais les photos du produit m’ont convaincu. Un clic plus tard, l’article était dans mon panier. Une fois le colis reçu et ouvert, j’ai été très surpris de constater à quel point la boîte était remplie. Petite déception toutefois à la découverte des innombrables sachets en plastique: en 2025, il existe des alternatives plus respectueuses de l’environnement.

Première étape: entre détente et ennui

Comme chacun sait, l’ordre est le plaisir de la raison. Avant de commencer l’assemblage du set de LEGO, j’entreprends d’abord de trier les petits sachets numérotés. Étrangement, cette activité me procure une satisfaction intérieure :D.

Je me lance tout d’abord dans la construction du cadre. J’apprécie la détente que procure l’assemblage de chaque pièce. Une certaine monotonie s’installe cependant à mesure que les mêmes étapes se répètent. Mais un coup d’œil sur les petites briques colorées suffit à me remotiver.

Couche de fond: souvenirs d’enfance

Une fois le cadre terminé, je passe au tableau en tant que tel. Les briques LEGO sont assemblées pièce par pièce sur des plaques de base grises. La construction me rappelle un peu le jeu Tretris, auquel je jouais pendant des heures sur ma GameBoy quand j’étais enfant.

Mon cerveau est en mode concentration afin d’éviter toute erreur. Une légère panique s’empare de moi lorsque je m’aperçois qu’il me reste quelques pièces à la fin d’une étape. Je consulte à nouveau la notice et constate avec soulagement qu’il s’agit de briques en trop.

Finalisation: motricité fine et agacement

Les plaques de base sont à présent recouvertes de petites briques: les éléments 3D entrent alors en jeu pour apporter une touche unique au chef-d’œuvre.

L’assemblage de ces petites briques requiert une bonne dextérité. La tâche n’est pas aisée pour moi qui ne suis guère habile de mes mains. Mais à l’approche du résultat final, une poussée de dopamine m’envahit. Mes efforts seront bientôt récompensés! 😊. Je ne suis toutefois pas au bout de mes peines. Mes erreurs sont nombreuses et m’agacent. La notice ne me facilite pas la tâche. De nombreuses couleurs représentées dans le livret ne correspondent pas aux teintes réelles.

Après environ neuf heures de travail, mon tableau LEGO est terminé. Je me sens fier et satisfait de mon travail. J’accroche rapidement le tableau à un endroit qui me permettra de l’admirer tous les jours.

Conclusion: retrouver la capacité d’imagination de l’enfance

Enfants, il nous suffisait de quelques blocs de construction pour créer des univers tout entiers. Cette capacité d’imagination se perd souvent à l’âge adulte. Oser se replonger dans les jeux permet de retrouver un peu de liberté. C’est en tout cas ce que je ressens lors de l’assemblage de sets de LEGO 18+. Tout comme moi, cette expérience fera peut-être naître en toi des émotions et des sentiments variés. La construction de LEGO active plusieurs zones cérébrales telles que la motricité fine, la pensée visuo-spatiale et le système de récompense. Elle nous plonge par ailleurs dans un état de «flow» similaire à celui que procure une séance de méditation.

Source de l'image de couverture : LEGO