Ces décisions, nous les prenons souvent de manière automatique, nous privant ainsi de moments qui auraient pu être mémorables. Car en réalité, ce n’est pas la météo maussade qui nous empêche d’être actif·ve·s, mais notre réaction face à elle. Plus précisément, tout dépend du simple fait d’être habillé de façon appropriée et de notre aptitude à renoncer, pour un moment, à notre confort.

La pluie n’est pas un argument

Passer du temps dehors lorsqu’il pleut est souvent considéré comme inconfortable et peu pratique. Passé ces a priori, on se laisse vite gagner par le calme ambiant et la fraîcheur bienfaisante. Si tu acceptes de jouer le jeu, la nature qui t’entoure ou l’expérience elle-même apparaîtront à tes yeux sous un angle totalement nouveau. Ce qui compte, c’est de savoir si tu es capable de faire face aux conditions météo; c’est là que réside le véritable défi. Tout d’abord un constat: si tu te promènes avec un survêtement en coton et des baskets alors qu’il pleut, ne t’étonne pas d’avoir les pieds mouillés et d’être de mauvaise humeur. «Mais je n’ai rien à me mettre de correct pour ce temps!» – cette excuse tiendra tant que tu n’auras pas pris soin de t’habiller pour affronter les intempéries.

Avec une veste respirante et imperméable, une couche coupe-vent et un parapluie compact, tu verras les choses autrement. Et puis avouons tout de même que des gouttes de pluie sur un k-way, c’est bien moins embêtant que des taches de café sur un pyjama, non? 😉

Le froid? Une histoire de couches

Dès que les températures chutent, l’envie de grands espaces diminue, comme si le froid était une barrière infranchissable. En fait, ce manque d’entrain est souvent la conséquence d’un mauvais choix vestimentaire. La fameuse technique de l’oignon n’est pas seulement un concept sympa que l’on trouve dans les catalogues outdoor, mais un principe plutôt efficace: une couche de base isolante, une couche intermédiaire en polaire ou en laine, et une couche extérieure coupe-vent et imperméable. Ainsi, tu es paré·e contre les frissons... et la frustration. Cela dit, certaines croyances ont la vie dure. «C’est simple! J’ai toujours froid» est une phrase que nous aimons répéter en attendant le bus, frigorifié·e·s, dans un jean léger et une veste ouverte.

Celui ou celle qui s’est déjà équipé·e correctement sait bien qu’avoir froid n’est pas un trait de personnalité, mais un manque de préparation. En effet, si tu considères l’écharpe, le bonnet et les gants pour ce qu’ils sont, à savoir de véritables anges gardiens, tu peux aussi sortir prendre l’air en hiver sans perdre la face (dans tous les sens du terme).

Ne sous-estime pas l’été!

Alors que la pluie et le froid sont généralement perçus comme désagréables, on a fréquemment tendance à sous-estimer les inconvénients du temps estival. De fait, des températures élevées associées à des vêtements sombres et serrés mettent la circulation sanguine à rude épreuve et rendent les activités telles que la marche, la randonnée ou le shopping épuisantes. «De toute façon, je transpire tout de suite, donc autant ne rien faire.» Voilà la réflexion que nous nous faisons souvent avant même d’avoir mis le nez dehors.

Et pourtant, les effets de la chaleur peuvent être atténués: les tissus légers comme le lin ou le coton, les couleurs claires et les coupes aérées offrent incontestablement un certain confort. Un chapeau protège ta tête sans avoir l’air démodé, et les lunettes de soleil font elles aussi partie de la panoplie de base. Si tu bois suffisamment, si tu te mets à l’ombre de temps en temps et si tu utilises des vêtements respirants, tu pourras facilement faire face à la canicule.

Ce n’est pas le temps qui décide, c’est toi!

Pluie, vague de froid ou canicule: on ne peut pas changer la météo. En revanche, nous pouvons nous y adapter en nous préparant de façon adéquate en fonction des conditions; une autre paire de chaussures, une couche supplémentaire ou un horaire ajusté et nous n’aurons pas à annuler ou reporter nos projets. Il ne s’agit pas d’enjoliver le mauvais temps, mais de ne pas se laisser décourager et de s’autojustifier avec des mantras tels que «Demain, ce sera sûrement mieux», «De toute façon, j’ai déjà mis mon jogging» ou «Je regarde encore vite quelque chose et ensuite peut-être...»

Car au final, ce ne sont pas les circonstances extérieures qui décident de la façon dont la journée va se dérouler, mais nous-mêmes. En l’occurrence, tout est question de volonté, même si la tentation de l’inertie est toujours très présente...

Source image de couverture: Unsplash | Johannes Andersson

Et toi? Combien de fois la météo a-t-elle contrecarré tes projets – et combien de fois t’es-tu dit qu’après tout ce n’était pas si dramatique? 😊