Sept traditions universitaires absurdes à connaître absolument

Night Climbing in Cambridge: Spiderman à la sauce britannique

On se demande qui a besoin de salles d’escalade alors que les vénérables murs de l’Université de Cambridge se transforment en place de jeux la nuit? Lors du légendaire Night Climbing, les étudiants grimpent sur le toit à la faveur de l’obscurité, sautent témérairement au-dessus du vide, se sentant alors comme des superhéros. Même si, officiellement, cette activité est strictement interdite, elle est source de sensations fortes depuis près de 100 ans pour celles et ceux qui cherchent une poussée d’adrénaline extrême. Mieux vaut avoir les nerfs solides et ne pas souffrir de vertige pour y prendre part.

Cri de frustration Flogsta: quand toute la Suède pète les plombs

Stress des examens? À Uppsala, une thérapie toute particulière est proposée: chaque soir, à 22 heures précises, les étudiants ouvrent leurs fenêtres et hurlent ensemble leur frustration dans la nuit. Le Flogsta Scream, désormais culte, est si bruyant que tout le voisinage l’entend. De tels rituels existent d’ailleurs aussi aux États-Unis, avec le Primal Scream lorsque les nerfs sont à vif avant les examens. Quiconque y a participé n’oubliera jamais la chair de poule ressentie à cet instant.

Krispy Kreme Challenge: donuts, jogging et test de limite pour l’estomac

Sportif, discutable, légendaire: À l’Université d’État de Caroline du Nord, les participant-e-s courent quatre kilomètres jusqu’au prochain magasin de donuts, y avalent douze donuts et reviennent en courant. Tout cela en moins d’une heure! Celui ou celle qui réussit ce défi a non seulement l’estomac plein, mais gagne aussi le respect éternel. Et certainement aussi un tout nouveau rapport aux donuts.

Le baiser de la Gänseliesel: la dame de Göttigen la plus souvent embrassée

À Göttingen, se trouve la statue de fontaine la plus célèbre d’Allemagne: la Gänseliesel (petite gardeuse d’oies). Autrefois, toutes les nouvelles étudiantes et tous les nouveaux étudiants devaient lui donner un baiser. Aujourd’hui, c’est le privilège des nouveaux doctorants et nouvelles doctorantes. Un bouquet de fleurs et un baiser font partie du programme imposé. La statue étant devenue si célèbre, elle est désormais remplacée par une copie. Un baiser qui écrit l’histoire!

Piano Drop au MIT: quand les pianos apprennent à voler

Au MIT, on balance chaque année un piano défectueux depuis le toit d’un foyer estudiantin – pour le spectacle et l’hilarité générale. L’instrument, bien entendu déjà hors d’usage, est rempli de confettis et de bonbons. Après sa chute bruyante, les spectateurs et spectatrices s’emparent fièrement d’un morceau des débris en guise de souvenir. Qui a encore besoin de musique classique, si on peut faire voler les pianos?

Frackwoche – barbe de cent jours – et pas de rasage en vue

La Frackwoche (semaine du frac) à Winterthour est depuis longtemps culte: les étudiants diplômés arborent un frac et un haut-de-forme après avoir laissé pousser leur barbe pendant 100 jours – de manière officielle par la signature d’un «contrat de barbe». Le dernier rasage fait l’objet d’un rituel commun avant de célébrer les nouveaux visages lors du grand défilé de juillet. Et ceux qui ne sont pas versés dans l’art de la barbe peuvent aussi inventer un look personnel.

Praxe: le baptême estudiantin le plus fou du Portugal

Au Portugal, les nouveaux venus sont accueillis par toutes sortes de tâches et de rites absurdes préparés par les étudiants des autres semestres. La Praxe va des jeux inoffensifs aux épreuves de courage plutôt controversées. Il existe des hiérarchies strictes, des noms de codes et même des règles spéciales que chaque nouvel étudiant doit connaître. La participation est volontaire, mais pour s’intégrer, il est quasiment impossible d’y échapper.

Manque-t-il encore ici des traditions universitaires?

Qu’elles soient téméraires, bruyantes, sportives ou tout simplement loufoques, ces traditions universitaires montrent à quel point les étudiants peuvent être créatifs (et parfois aussi un peu fous) tout autour du monde. Et qui sait: tu as peut-être déjà participé à de telles actions? Écris-le dans les commentaires – et partage ta tradition universitaire préférée.

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