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Pay2Win: Gekaufter Erfolg

30.05.2025

Pay to Win: bezahlen, um zu gewinnen. Ein Begriff, der in der Gaming-Community für mächtig Gesprächsstoff sorgt. Wer Echtgeld ausgibt, erhält zum Teil erhebliche Vorteile gegenüber anderen Gamer:innen. Ist das fair?

Unter dem Begriff Mikrotransaktionen stellen Spielepublisher Zusatzinhalte gegen ein Entgelt zur Verfügung. Während bei kosmetischen Gegenständen wie Skins oder Gesten des Alter Egos wohl niemand ein Problem damit hat, sieht es bei Objekten oder Fähigkeiten mit erheblichem Vorteil gegenüber dem Gamestandard anders aus. Du denkst vielleicht: ziemlich unfair? Trotzdem boomt das Geschäft wie nie zuvor. Warum zahlen viele Leute für etwas, dass letztendlich eine Belohnung für das Bewältigen von Challenges im Game sein soll? Ich werfe einen kritischen Blick auf diese Spielmechanik.

Money, Money, Money

Getreu dem Hit der schwedischen Popikonen ABBA gibt es einen guten Grund, warum Spieleentwickler auf das Bezahlmodell Pay2Win setzen: Geld! Natürlich wird dieser Begriff von den Publishern nicht verwendet, das wäre zu offensichtlich. Sie nutzen daher Euphemismen wie «Time Saver» oder «Live Service Support». So richtig in Fahrt kam die Thematik mit dem Aufkommen von Handygames. Viele Free2-Play-Spiele sind in der Basisversion zwar gratis; um neue Levels freizuschalten oder lästige Werbeanzeigen auszublenden aber ist eine Investition notwendig.

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Mobile Games wie «Candy Crush Saga» oder «Clash of Clans» nutzen die Pay2Win-Mechanik für weitere Einnahmen. Quelle: Pandhuya Niking (Unsplash)

Zahlst du schon oder spielst du noch?

Ich kann mich noch gut an die Zeit erinnern, als ich das MMORPG (Du verstehst nur Bahnhof? Hier geht’s zu dem Gaming-Jargon-Lexikon) World of Warcraft richtig intensiv gezockt habe. Da begegnete ich online vielen sogenannten «Chinafarmern». Das sind Spieler:innen, oft in organisierten Gruppen, die Gold (Spielwährung) oder Items erspielten, um sie gegen echtes Geld zu verkaufen. Gamestudio Blizzard hat diese Praxis nie geduldet und ging dagegen vor. Also Friede, Freude, Eierkuchen in der Welt von Azeroth? Mitnichten – denn das Entwicklerstudio bietet seit 2015 selbsternannte «WoW-Token» an, die käuflich erworben werden können.

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Mittels WoW-Token kann im Onlinespiel «World of Warcraft» Gold gekauft werden, um etwa im Ingame-Auktionshaus bessere Rüstung oder Waffen zu ersteigern. Quelle: Blizzard

Bien que j’aie passé des heures sur ce jeu, je regardais toujours avec envie les objets des autres joueurs et joueuses qui avaient le toupet de les présenter quasi sur un plateau d’argent au beau milieu d’une ville virtuelle. Quand j’ai démarré ma formation complémentaire, j’ai dû réduire drastiquement mon temps de jeu, et mes chances d’obtenir un jour le super set d’armure tant convoité ont été par conséquent réduites à néant. Je comprends donc un peu le recours à des moyens financiers pour acquérir des objets virtuels. Pourtant, je ne l’ai jamais fait, car pour moi, cela allait à l’encontre même du principe du jeu. Si je paie pour obtenir quelque chose, ce n’est pas comme si je l’avais «gagnée» par moi-même. Tu n’es pas d’accord? Alors dis-le-nous en commentaire! 😊

P2W jusqu’à l’absurde: les loot boxes

Si je suis sceptique vis-à-vis du pay-to-win, les loot boxes en rajoutent une couche. Ce sont des caisses virtuelles (voir lexique) que l’on trouve dans les jeux sur PC et vidéo et qui contiennent des récompenses aléatoires. En d’autres termes, tu paies sans savoir ce que tu vas obtenir. Ce mécanisme est à la limite du jeu de loterie et il existe déjà des pays où cet élément controversé est interdit, par exemple en Belgique et aux Pays-Bas. Chez nous, il n’existe pas de réglementation légale claire concernant ces loot boxes. Pour que ce processus soit considéré comme un jeu de hasard, il convient de déterminer si une somme d’argent doit être versée et si le contenu de la loot box a une valeur financière. La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) examine les jeux au cas par cas.

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Dans le mode «Ultimate Team» des séries FIFA et EA Sports FC, les joueurs et joueuses peuvent acheter des packs dont le contenu est aléatoire. Source: Electronic Arts

Un risque d’addiction sous-estimé

Les mécanismes derrière Pay2Win semblent inoffensifs à première vue: il ne s’agit que de quelques francs pour améliorer son équipement, obtenir un boost de puissance ou une figurine rare. Mais c’est précisément l’accumulation de ces petites récompenses contre de l’argent qui peut favoriser un comportement addictif. Pose-toi la question: est-ce que toi ou ton ado ne présentez pas déjà les symptômes d’une maladie?

  • Pensez-vous sans cesse au jeu ou à vos achats en dehors du temps de jeu?
  • Continuez-vous à acheter et acheter encore alors que vous avez déjà des difficultés financières?
  • Est-ce que toi et/ou ton enfant dépensez en secret pour obtenir des contenus supplémentaires?
  • Êtes-vous nerveux ou irritables quand vous ne jouez pas ou n’achetez pas quelque chose?
  • Est-ce que vous négligez l’école, votre formation, le travail ou vos contacts sociaux?

Si tu as repéré un ou plusieurs signes d’alerte chez toi ou dans ton entourage, il existe des centres de soutien en Suisse. Tu peux obtenir de l’aide en ligne sur https://www.addictionsuisse.ch/ ou https://www.sos-spielsucht.ch/fr/, ou par téléphone auprès de la Main Tendue, au numéro 143.

Pour conclure

Pay2Win est une arme à double tranchant: d’un côté, je comprends les développeurs qui voient là une nouvelle source de revenus, mais de l’autre, cela représente un possible piège financier pour les gamers. Les loot boxes, dont la comparaison avec les jeux de loterie n’est pas fortuite, sont à mon avis absolument à proscrire. À cela s’ajoute le risque de dépendance. Mais toute surconsommation ne peut-elle pas entraîner une dépendance? Que penses-tu de pay-to-win? Tu as déjà acheté quelque chose? Fais-nous part de ton expérience en laissant un commentaire.

Source image de couverture: Yunus Tug (Unsplash)

Patrick Lang

Content Marketing Manager

Bereits in jungen Jahren erhielt ich meinen ersten Computer. Bald darauf kam ich mit den ersten PC-Komponenten in Berührung und habe diese zur Leistungssteigerung eingebaut. Dabei half mir meine Leidenschaft für Gaming und Technik, die bis heute ungebrochen ist. Regelmässig informiere ich mich über die neusten Trends in der Computerwelt, sei es für Business, Home-Office oder Multimedia. Dazu gehören auch die neuesten Mobilgeräte und all ihre Gadgets.

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